Le praticien désinfecte ses doigts et ses mains avec un produit antiseptique.

Combien de fois les aiguilles sont-elles utilisées ?

Le matériel utilisé est du matériel à usage unique, stérile. Avant la pose des aiguilles le praticien passe un coton imbibé d’alcool sur les points qui doivent être pucturés, puis pose les aiguilles.  Les aiguilles sont jetées après usage.

Combien de fois est utilisé le linge de massage  ?

Les draps de massage sont à usage unique. Des serviettes en tissus à usage unique sont mises à disposition du patient suivant ses besoins.

L’insertion de l’aiguille est-elle douloureuse comme une piqure intraveineuse ?

Les aiguilles sont très fines, la sensation de piqûre est faible, moindre que celle d’une piqure de moustique et ne dure qu’une fraction de seconde, ensuite le praticien utilise différente technique de manipulation des aiguilles pour stimuler le point d’acupuncture et provoquer l’obtention de l’énergie. Cette sensation d’énergie peut se manifester de différentes façons : sensation de chaleur, picotement, fourmillement, engourdissement, endolorissement, froid, chaleur, prurit.

Le massage est-il douloureux ?

Les gestes pratiqués par le praticien sont spécifiques à la Médecine Traditionnelle Chinoise, l’objectif recherché est une mise ne mouvement du Sang et de l’énergie, bloqué dans les tissus.

Les gestes sont toniques :
> des pressions fortes semblable à l’appui d’un rouleau à pâtisserie sur les zones à traiter.
> des claques avec la main en forme de cloque qui permet lors de la frappe de provoquer des vibrations profondes.
> des appuis soutenue et progressif avec un doigt sur la zone à traiter.

Dans quelle position se met le patient pour qu’on lui met les aiguilles ?

La position retenue prend en compte l’âge du patient, sa constitution, la manipulation de l’aiguille à faire, la localisation du point. Le patient peut être en position allongée sur le dos, sur le ventre, sur le côté, assis.

L’effet est-il durable, combien de séances faut-il ?

L’effet du traitement par acupuncture est durable, en fonction de la nature et de l’ancienneté du problème, le nombre de séances est variable. Les maladies à apparition rapide comme le rhume nécessite peu de séances, les maladies chroniques, qui durent depuis plusieurs années, nécessitent plus de séances régulières, mais les effets sont ressentis dès les premières séances.

L’Association québécoise de la douleur chronique (AQDC) a pour mission d’améliorer la condition et de réduire l’isolement des personnes atteintes de douleur chronique au Québec. Par Diane LaChapelle Ph.D.